Château Ferrière

Énergie, patience, passion, Claire Villars-Lurton a tout donné à Château Ferrière.

Le résultat est saisissant Des salons aux chais, jusque dans les moindres détails, l’empreinte laissée par Claire n’est que ravissement Adepte de l’éclectisme, elle ose sans fin, mélange les styles, exalte le passé, glorifie le contemporain, et maîtrise l’ensemble_ La banalité n’est pas de mise à Ferrière. Ici tout se veut singulier, y compris quand vient l’heure de parler des vins de Claire, les seuls certifiés bio à Margaux.

« La maison est prête pour nous accueillir ! », lance la mutine d’une voix cristalline et d’un oeil pétillant. sous le regard velouté de son époux. toute à la joie de cet accomplissement. Elle peut être fière la Dame de Ferrière. Son bijou, son héritage, est une invitation à la douceur de vivre où elle coulera avec son doux Gonzague le reste de ses jours, un jour … Car pas question d’imposer un séjour margalais à ses enfants. Claire Villars-Lurton a trop souffert des retraites contraintes de son adolescence. dans les propriétés viticoles familiales du Médoc. Alors en attendant d’abriter son intimité, Château Ferrière, en plus d’être un terro1r d’exception dont elle exploite avec brio le

formidable potentiel, est un rendez-vous couru par les plus fins connaisseurs. En grande prêtresse,

elle y donne déjeuners et dîners, multiples et cosmopolites. pensés et raffinés, au cours desquels elle se plaît à présenter les vins de la famille, et ceux de Ferrière qu’elle tient de sa mère et dont elle signe les millésimes depuis 1993. Elle renoue ains1 avec le grand train que menait ici Gabriel Ferrière. courtier royal à Bordeaux et officier des chasses du roi qui, au milieu du XVlllème siècle, donna son nom au domaine. En 1855, Château Ferrière fut classé Troisième Cru. C’est en 2000 qu’enfin. après avoir repris en main le vignoble. elle s’attèle à la rénovation de la demeure. une élégante bâtisse des années 1870 dont le parc jouxte les vignes du mythique Château Margaux. Aujourd’hui, triomphante. elle se tient sur le seuil de sa maison, impatiente d’en révéler les merveilles.